Ralentir : « Ne rien faire, c’est déjà faire quelque chose »

Se donner la permission de vivre au ralenti, par intermittance, est indispensable pour la santé physique mais aussi et surtout pour la santé mentale. Bonne nouvelle : la yoga thérapie peut aussi aider à faire ça.

En cette saison estivale, je ne vous souhaite qu’une chose : RA-LEN-TIR.

Ralentir et, si possible, le faire au contact de la nature. C’est essentiel pour guérir, pour se retrouver et se recentrer, pour ressentir, pour être pleinement présent à cette vie qui nous est donnée d’expérimenter, avec ses joies et ses souffrances. Parce que des bas, il y en a forcément, pour chacun de nous, quel que soit notre âge, notre genre, notre couleur de peau, notre statut social, notre santé mentale et physique.

Or, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ralentir n’est pas toujours chose facile. Pris dans le tourbillon de nos obligations, nous vivons le plus souvent en mode automatique, ce qui nous empêche d’être en contact avec qui nous sommes profondément.

Des idées, une clarté, des émotions émergent

Alors que lorsque vous vous donnez la permission de vivre au ralenti (pendant les vacances par exemple), quand vous vous promenez dans la nature en prenant tout votre temps, en flânant, en vous arrêtant autant de fois et aussi longtemps que vous en avez envie, alors vous vous permettez de rentrer en contact avec votre ressenti, avec vos besoins profonds, avec votre créativité aussi. Des idées, une clarté, des émotions émergent.

Comme dit mon ami réflexologue Rodrigue Vilmen, « Ne rien faire, c’est déjà faire quelque chose ».

Voyage initiatique

Il y a quelques semaines, je suis allée « glamper » (association de « glamour » et « camper ») en Haute-Savoie. Lors de ce voyage, j’ai rencontré des paysages grandioses. Je m’y suis prélassée, j’ai marché un peu, j’ai lu sous les grands conifères. Ce « rien faire » s’est transformé, sans que je m’y attende, en voyage initiatique où j’ai ressenti, par moments, de la tristesse à propos d’expériences passées mal digérées. Parce que ralentir, ça veut aussi dire se donner le temps de ressentir ce qui est enfoui mais qu’on n’exprime pas. Ressentir pleinement ma tristesse a été bénéfique car cela m’a permis de l’accepter, de ne pas en avoir peur, et commencer à la dépasser.

Les somptueux paysages de la Haute-Savoie ressourcent !

Quand vous serez rentré.e de vacances, vous pourrez vous reconnecter à ce « rien faire », à ce lâcher-prise en participant aux ateliers de yoga thérapeutique que je propose à partir du dimanche 1er septembre. Ensemble, nous nous replongerons dans le « ralentir ». Pour ressentir et continuer à dénouer les nœuds, tensions, restrictions qui sont logés dans les tissus du corps. Pour respirer et vivre avec plus de liberté et de joie.

Atelier du 1er sept. 2024
Atelier du 14 sept. 2024
Atelier du 13 oct. 2024
Atelier du 27 oct. 2024
Atelier du 10 nov. 2024
Atelier du 24 nov. 2024
Atelier du 8 déc. 2024